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Moins de recrutements en 2020

23 juillet 2021 Carrières
Publié par Thierry MONCOUTIÉ
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En attendant les résultats propres aux alumni ENSEA, revue des principaux enseignements de la 32ème enquête IESF auprès des anciens élèves des écoles d’ingénieurs françaises et des diplômés scientifiques (Bac+5 et plus) des universités françaises.

La fédération Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) a publié en juin les résultats de son enquête annuelle, menée entre février et mi-avril 2021. Avec plus de 53 000 réponses (dont 447 provenant d’ingénieurs ENSEA), « elle reste une référence pour l’analyse de la situation socio-professionnelle et du parcours des ingénieurs depuis plus de 60 ans », se félicite IESF.

 

 

Un tiers des ingénieurs travaillent en Île-de-France

  • 1 160 000. C’était au 31 décembre 2020 le nombre d’ingénieurs diplômés en France, dont près de 80 % étaient en activité.
  • 34 % travaillent en Île-de-France et 51 % dans les autres régions.
  • 96 % ont le statut cadre et 95 % sont en CDI ou fonctionnaires.
  • 77 % sont satisfaits ou très satisfaits de leur emploi.
  • La médiane des salaires des ingénieurs de moins de 30 ans s’établit à 40 000 €. Elle est monte à 53 000 € pour les trentenaires, 72 000 € pour les quadras et 90 200 € au-delà.
  • 1 jeune a trois fois plus de chance d’être ingénieur qu’en 1980, l’ouverture sociale s’effectuant avec les boursiers et ceux qui choisissent l’apprentissage toujours plus nombreux (+8 % par an). L’occasion de rappeler que le cycle apprentissage de l’Ensea a été validé par la Commission des titres d’ingénieurs (CTI) il y a tout juste 30 ans, en 1991 (les premiers diplômés sortiront en 1994).

 

Moins de recrutements et de mobilité avec la crise sanitaire

  • « Les conséquences du Covid-19 semblent être concentrées sur l’insertion des jeunes diplômés et la réduction des recrutements » : 109 000 en 2020, contre 126 000 un an plus tôt.
  • Les craintes de perdre son emploi ont diminué par rapport au premier confinement de 2020.
  • La proportion de jeunes diplômés en recherche d’emploi a pratiquement doublé et les mobilités professionnelles ont été moins nombreuses (-16 %) ».
  • 43 % des demandeurs d’emploi considèrent que la crise sanitaire a bloqué leur recherche.
  • 32 % des départs ou pertes d’emploi en 2020 sont liés à la crise sanitaire, de même que 17 % des poursuites d’études des diplômés de 2020.

Voir la synthèse des résultats dans le PDF ci-contre. L’enquête complète est disponible en vente sur enquete.iesf.fr.

 

Les résultats propres aux ingénieurs ENSEA seront publiés dans un prochain numéro de la newsletter trimestrielle d’ENSEA Alumni.




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