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[Parution] Le pouvoir, le bonheur, le climat - Le désarroi des cadres
Longtemps voués à une carrière toute tracée, les cadres qui forment nos élites, souvent issus des grandes écoles, sont aujourd’hui confrontés à la perte de sens de leur travail.
L'auteur
Laurent Polet est cofondateur de l’école Primaveras spécialisée dans l’accompagnement des cadres en quête de sens au travail dont ENSEA Alumni est adhérente. Il est ingénieur diplômé de l’école Centrale Paris. Il y est professeur en management depuis 2009.
Présentation de l'ouvrage
Nos grandes écoles forment depuis des générations une élite intellectuelle — ou au moins économique — vouée à diriger nos grandes entreprises. Une voie royale, dont l’accès reste très exigeant. Les profondes transformations du monde du travail affectent désormais directement cette part de la société qui se sentait — jusqu’à présent — à l’abri. Confrontés à la perte de sens de leur travail, à la réduction de leur autonomie et au déclassement des quarantenaires, aujourd’hui « seniors », ces cadres, ou futurs cadres, se découvrent floués par un modèle qui leur allait si bien. D’autant plus que, formés à être des leaders, ils se voient réduits à devenir les pions d’une économie vorace, mondialisée et polluante dont ils ne partagent plus les valeurs. Il est urgent de transformer ces parcours d’excellence inféodés à la financiarisation, aveugle aux conditions de travail des salariés, aveugle à l’urgence climatique ; en un mot, aveugle au bonheur. Bifurquer est possible, mais beaucoup restent, par obligation ou par choix de changer les choses de l’intérieur. Est-il aujourd’hui possible d’œuvrer au service de toutes et de tous ?
Points forts
- Après la vague de témoignages des « bifurcateurs », Laurent Polet, professeur à CentraleSupélec, présente un point de vue de l’intérieur du système.
- Un texte court et engagé, un appel à changer notre horizon du succès, moins individualiste, plus respectueux du bien commun.
- Un phénomène d’ampleur : environ 250 grandes écoles en France (ingénieur, commerce, ENS, IEP), 260 000 étudiants en école d’ingénieur. En 2019, un cadre sur deux estime avoir connu au moins un épisode de burn-out. (Les Échos).
- Une réflexion informée sur un modèle de plus en plus remis en cause par ceux-là mêmes qui semblent en être les bénéficiaires.
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